Petty NIANDOH
L’histoire de la philosophie est ordinairement subdivisée en quatre (4) grandes périodes à savoir : l’Antiquité, le Moyen âge, l’Époque Moderne et l’Époque Contemporaine. À cet effet, l’objet principal de ce cours est d’amener les étudiants à comprendre l’histoire de la philosophie Antique à travers trois (3) grandes périodes importantes : la période dite « présocratique », l’époque dite « socratique » et l’ère
« postsocratique ». Une réflexion sur l’histoire de la philosophie Antique, comme l’indique l’intitulé du cours, est une « aubaine scientifique » pour tout apprenant ou tout chercheur d’apercevoir, de décrypter et d’analyser certains faits majeurs qui ont jalonné cette époque. Ainsi, les axes clés de notre méditation sur l’histoire de la philosophie Antique nous permettront d’étudier successivement, dans l’ordre chronologique, les grands auteurs et les grandes écoles ou courants de pensée qui ont marqué cette époque. Succinctement, on remarquera que tous les philosophes de l’Antiquité s’opposent sur les questions essentielles telles que : l’énigme fondatrice du monde ou de l’univers – de l’unité – du multiple – de l’immobilité – du mouvement, de l’éthique – de la morale, la vie – la mort, le destin – la liberté – de Dieu –des dieux, etc.
ARISTOTE, La Métaphysique, Trad., TRICOT Jean, Paris, Vrin, 1953, 877 pages.
BREHIER Émile, Histoire de la philosophie, Tome 1 « L’Antiquité et le Moyen-âge », Paris, P.U.F, 1945, 262 pages.
THONNARD François Joseph, Précis d’histoire de la philosophie, 2è Éd., Tournai, Desclée, Novembre 1940, 1011 pages (voir pp. 32 – 131).
RUSS Jacqueline, Mémo Références « philosophie », Paris, Bordas, 2003, pp. 10 – 44. MANTOY Jacques, Précis d’histoire de la philosophie, Paris, Édition de l’École, 1951, 121 pages.
PLATON, Phédon, Trad., DIXSAUT Monique, Paris, GF- Flammarion, Mars 1991, 448 pages.
PLATON, Apologie de Socrate – Criton – Phédon, Paris, GF., Texte intégrale, 4ème trimestre 1965, 187 pages.
PLATON, La République, in Œuvre complète, Tome 7, Livre 8-10. Trad., CHAMBRY Émile, Paris, Éd., Les belles lettres, 1946, 124 pages.
ENCYCLOPEDIE WIKIPEDIA : Parménide, Textes choisis et traduit par Tannery. Cf. aussi VERNANT Jean-Pierre, « La formation de la pensée positive dans la Grèce archaïque », in Mythe et pensée chez les Grecs, Tome II, Paris, Maspéro, 1981, pp. 95 – 124, in URL : http// : www.fichier 1_2_her_par.pdf Adobe Reader.
Aurélien GBEGNON
L’Enseignement de l’histoire de la philosophie médiévale se propose de présenter le message chrétien. A l’idéal de rationalité de la réflexion des penseurs de l’Antiquité se substitue le visage et le modèle de la foi. Ce modèle de pensée, même s’il s’affirme unique dans son contenu, n’est pas un dépassement de la fécondité intellectuelle et de la prolixité de la pensée à cette époque. La pensée médiévale a subi profondément l’influence de Platon et de saint Augustin. Elle s’est passionnée aux XIIe et XIIIe siècle pour Aristote traduit alors de l’arabe en latin. Elle a développé avec Abélard une logique et une science du langage, sans oublier la belle synthèse de saint Thomas d’Aquin au XIIIe siècle. Dès lors, la pensée médiévale se laisse appréhender comme une synthèse entre la foi et la rationalité, mieux comme un effort pour édifier une philosophie à partir de la religion révélée. Pour mieux saisir ces mille ans d’histoire, nous dégagerons les traits caractéristiques de cette époque. La connaissance de cet univers intellectuel aboutira à l’étude des grands auteurs de la pensée médiévale ainsi qu’à l’étude de la thématique afférente à leur philosophie.
TILLICH Paul, Histoire de la pensée chrétienne, Paris, Payot, 1970.
FLASH Kurt, Introduction à la philosophie médiévale, Paris, Cerf, 1992.
DE LIBERA Alain, La philosophie médiévale, Paris, PUF, 1993.
JERPHAGNON Lucien, Histoire de la pensée, I, Antiquité et Moyen Âge, Paris, Tallandier, 1989.
Landry KOUDOU
L’histoire de la philosophie est ordinairement subdivisée en quatre (4) grandes périodes à savoir : l’Antiquité, le Moyen âge, l’Époque Moderne et l’Époque Contemporaine. À cet effet, l’objet principal de ce cours est d’amener les étudiants à comprendre l’histoire de la philosophie Antique à travers trois (3) grandes périodes importantes : la période dite « présocratique », l’époque dite « socratique » et l’ère
« postsocratique ». Une réflexion sur l’histoire de la philosophie Antique, comme l’indique l’intitulé du cours, est une « aubaine scientifique » pour tout apprenant ou tout chercheur d’apercevoir, de décrypter et d’analyser certains faits majeurs qui ont jalonné cette époque. Ainsi, les axes clés de notre méditation sur l’histoire de la philosophie Antique nous permettront d’étudier successivement, dans l’ordre chronologique, les grands auteurs et les grandes écoles ou courants de pensée qui ont marqué cette époque. Succinctement, on remarquera que tous les philosophes de l’Antiquité s’opposent sur les questions essentielles telles que : l’énigme fondatrice du monde ou de l’univers – de l’unité – du multiple – de l’immobilité – du mouvement, de l’éthique – de la morale, la vie – la mort, le destin – la liberté – de Dieu –des dieux, etc.
BREHIER Emile, Histoire de la philosophie, Vol. 2, Paris, Editions Presses Universitaires de France, Collection « Quadrige », 1990-1991.
CHEVALIER Jacques, Histoire de la pensée, Vol. 3, « La pensée moderne de Descartes à Kant », Paris, Editions Flammarion, 1961.
DE LANTSHEERE Léon, « Les caractères de la philosophie moderne », in Revue philosophique de Louvain, Revue néo-scolastique de philosophie, 20e année, n°77, pp.
39-51, 1913, consulté le 14/09/2019 sur https://www.persee.fr/issue/phlou_0776–555x_1913_num_20_77?sectionId=phlou _0776–555x_1913_num_20_77_2044
Seydou YEO ZIE
Le cours que nous abordons, est scindé en deux grandes parties. La première partie est une introduction générale au Code de Droit Canonique. Cette première partie nous donne d’étudier les Sept Livres du Code et de mettre en exergue la particularité de chaque Livre. En second lieu nous aborderons la thématique du Livre I, relatif aux normes générales du CIC/83. Dans cette seconde partie nous porterons une attention particulière à certaines dispositions générales concernant entre autres : les canons préliminaires, les lois ecclésiastiques, la coutume, les décrets généraux et les instructions, les actes administratifs particuliers, les décrets et les préceptes particuliers, les rescrits, les privilèges, les dispenses, les statuts et règlements, les personnes physiques et juridiques, les actes juridiques, le pouvoir de gouvernement, les offices ecclésiastiques, la perte de l’office ecclésiastique, la prescription et enfin le calcul du temps.
Le cours a pour objectif premier, d’initier, de préparer et d’introduire l’étudiant à une première réflexion sur l’expérience humaine du droit et en particulier à une connaissance rigoureuse et scientifique du droit de l’Eglise (droit canonique). Il se donne comme second objectif, de donner à chaque étudiant la capacité de s’approprier les normes juridiques pour une application concrète dans sa vie ecclésiale, communautaire et pastorale.
La progression du cours se fera en grande partie, pour ce qui concerne le Livre I, sur les normes générales selon la structure dudit livre. Il sera question d’aborder chaque ligne du livre en suivant la méthode interactive : exposé de la notion en étude, étude de cas concret et échange avec les étudiants par des questions-réponses et synthèse du cours.
Exigences du cours : Etre en possession du Code de droit canonique en vigueur
Code De Droit Canonique, bilingue annoté, Texte Latin-Français du Code de Droit Canonique et traduction en langue Française, 5ème édition en langue Espagnole du commentaire préparé sous la responsabilité de l’Institut Martin Azpilcueta, Montréal, Wilson et Lafleur Itée, 1999.
LE TOURNEAU Dominique, Manuel de droit canonique, Québec, Wilson/Lafleur, 2010.
MONTAN Agostino, Il diritto nella vita e nella missione della Chiesa. Introduzione. Norme Generali. Il popolo di Dio. Libri I et II del Codice, Bologna, EDB, 2000.
PARALIEU Roger, Guide pratique du Code de Droit Canonique, notes pastorales, Bourges, Ed. Tardy, 1985.
VALDRINI Patrick,Comunità, persone, governo, Lezioni sui libri I et II du CIC/1983, Roman Lateran University Press, 2013.
CONFERENCE ITALIANA SUPERIORI MAGGIORI, Questioni attuali per la vita e il governo degli Istituti di Vita Consacrata, a cura dell’Area giuridica, Bologna, Edizioni Dehoniane, 2015.
VILLEMIN Laurent, Pouvoir d’ordre et pouvoir de juridiction. Histoire théologique de leur distinction, Paris,Cerf, 2003.
Yolande WALIMA
Dès les premiers siècles du christianisme, surgit le besoin de combiner raison philosophique et révélation chrétienne. Cette conciliation a pour objectif la défense du christianisme contre les hérésies et la contestation obstinée des philosophes païens. La rationalité philosophique, l’arme des détracteurs, deviendra l’outil adéquat à sa préservation et la proposition rationnelle alternative aux philosophies. L’impérieuse nécessité de justifier la doctrine chrétienne face aux philosophies hellénistiques qui se présentent non seulement comme des systèmes dogmatiques théoriques abstraits mais aussi des exercices spirituels, fera paraitre une nouvelle philosophie : la philosophie chrétienne, celle des Pères de l’Eglise, c’est-à-dire la patristique. Augustin d’Hippone en est le principal représentant. Avec lui, nait une conception de la philosophie qui sera la conception prédominante, du moyen âge à nos jours. Désormais, la philosophie ne sera plus comprise comme une activité qui procure le bonheur, le salut, mais une doctrine car le salut est de l’ordre de la grâce.
Mots clés : Patristique – Philosophie chrétienne – Pères de l’Eglise Apostoliques – Apologistes – Gnosticisme – Augustinisme.
AUGUSTIN, Les confessions, Œuvres de saint Augustin, BA 13 et 14, de Brouwer, Paris, 1962.
____________, La doctrine chrétienne, Œuvres, 11/2, IEA, Paris, 1997.
GILSON É., La philosophie au Moyen Âge, des origines patristiques à la fin du XIVe siècle Payot, Paris, 1988.
____________, Introduction à l’étude de saint Augustin, Vrin, Paris, 2003.
HADOT P ., Études de patristique et d’histoire des concepts, Les Lettres, Paris, 2010.
MADEC G., Le Dieu d’Augustin, Cerf, Paris, 1998.
MARROU H. I., Saint Augustin et l’augustinisme, coll. Maîtres spirituels, Seuil, Paris, 1980.
NELLO C., Molti e uno solo in Cristo, la spiritualità di Agostino, Città Nuova, Roma, 2009.
VANNINI M., Invito al pensiero di Sant’Agostino, Mursia, Milano, 2016.