M. Oumarou DIALLO
L’homme est un animal raisonnable dont ses émotions et ses passions ne cessent de reprendre la capacité réflexive. A cet effet, les valeurs moralement humaines ont perdu le sens humain c’est-à-dire sans scrupule. D’où l’idéologie appropriée pour panser ces maux sociaux, est l’éthique. En tant que discipline, l’éthique est la science de la morale. Il n’y a donc pas rupture entre l’éthique et la morale encore moins des similitudes. Dans cette vision, l’éthique et la morale sont les mêmes choses c’est-à-dire identiques. Ici, trois entités de l’éthique sont étudiées en philosophie en occurrence l’éthique normative, la méta-éthique et l’éthique appliquée. Ce cours vise donc à montrer à l’étudiant, comment les valeurs humaines doivent être appliquées en vue d’une meilleure vie sociale ? Dans cette sphère, retenons que l’éthique nous permet de restituer l’humanisme arraché en l’homme.
Objectif général : Montrer l’importance incommensurable des valeurs humaines dans la société.
Objectifs spécifiques : Démontrer que l’applicabilité de l’éthique reste complexe dans nos sociétés – Envisager les fins bénéfiques de l’éthique dans nos sociétés – Encourager le bon usage des valeurs éthiques dans nos sociétés.
Hare Mervyn Richard, La langue de la morale.
Kremer-Mrietti Angèle, L’éthique en tant que méta-éthique, Paris, l’Harmattan, 2002.
Moore George Edward, Principa Ethica, Reclam
Dr Benoît Kouassi
Droits de l’Homme et Démocratie :
Professeur: Dr Marie Thérèse Yah KABRAN (M. A)
Dr Marie Thérèse Yah KABRAN (M. A)
Aujourd’hui, face au discrédit de l’État notamment dans les pays africains, l’unanimité semble bien faite sur les principes démocratiques et sur leur légitimité. Tout le monde s’accorde, en effet, à considérer la démocratie non seulement comme le lieu propice à la réalisation des aspirations Individuelles et collectives. Dans un tel contexte, il s’agira d’analyser la pertinence de la problématique qui tend à établir un rapport de dépendance de la démocratie à l’égard des droits de l’homme.
En clair, il revient à se demander si les exigences de la démocratie peuvent s’accommoder à une vraie culture des droits de l’homme.
Finly M.I, Démocratie antique démocratie moderne, Paris, Payot, 1993.
Hannah A., La crise de la culture, Paris, Gallimard, 1972.
Lefort, L’invention démocratique, Paris, Fayard, 1993.
Misrahi R., Existence et démocratie, Paris, PUF, 1995.
Dr Alain Zahouo KOFFI
Si l’homme en tant qu’être raisonnable, relève du règne de la nature, sa vie entière témoigne d’une autre appartenance, celle de la culture, que l’on conçoit comme ce que l’homme ajoute à sa nature. Le mimétisme est alors la voie d’humanisation parce que l’homme nait à la naissance d’une structure inachevée. Le langage par lequel est véhiculer la culture permet à la fois à l’homme d’exprimer sa relation avec une transcendance à travers la morale, les coutumes et traditions, les symboles religieux (architectures, rites, art musical etc.), et à laisser ainsi transparaître plusieurs figures culturelles. Cette situation est au fondement de certains fléaux de notre époque, notamment l’ethnocentrisme et guerre des cultures déguisée en conflit religieux qui sapent la charmante diversité culturelle. La notion de tolérance culturelle s’avère plus que nécessaire pour l’édification de l’humanité à travers ses différentes formes culturelles. Au total, on ne peut séparer la nature et la culture parce qu’à travers la culture, l’humanité se donne une nouvelle nature, celle d’une identité culturelle propre à chaque peuple.
Mots-clés : Nature et culture-langage-Art-Tolérance-Humanité.
Fanon Frantz, Racisme et culture, Présence Africaine, Nouvelle série, No. 8/10, Paris, Sorbonne, 19-22.
____________, Peau Noire, Masque Blanc. Édition numérique réalisée le 6 décembre 2011 à Chicoutimi, Ville de Saguenay, Québec.
____________, Les damnés de la terre, éd. La découverte/ Poche, Paris, 2012.
Levi-Strauss Claude, Anthropologie structurale.
Cesaire Aimé, Discours sur le colonialisme, éditions présence Africaine, Paris 1955.
Exupery de Saint Antoine, Terre des hommes, édité, https : // ébooks-bnr.com, juillet 2016.
Leiris Michel, Race et civilisation, UNESCO, Paris, 1951.
Kant Emmanuel, Critique de la faculté de juger.
Dr Florent Yapi YAPO
Pourquoi étudier les mythes et la cosmogonie ?
Ce cours a pour but d’introduire les étudiants aux origines de la pensée philosophique.
En effet les mythes sont la source d’où s’origine toute la connaissance humaine. Ils sont la bibliothèque de toutes les cultures et civilisations qui ont existé et continuent à exister. D’où viennent l’homme et le monde dans lequel il vit ? Pourquoi ce monde et quelle est sa finalité ? Autant de préoccupations qui intriguent l’esprit humain. S’y intéresser c’est entreprendre une montée vers les origines lointaines et sacrées de notre histoire humaine. Aucune société ne peut se soustraire à cette préoccupation. Ainsi le mythe est au commencement de tout. Il dessine le chemin emprunté par la parole et commande dès l’origine ce qui est, ce qui sera. La philosophie naît comme mythologie entrelaçant les deux voies par lesquelles le monde accède à la parole, le mythe et la raison. Le mythe est distinct de l’histoire. Les mythes ne sont pas des récits inspirés, traitant des gens ayant vécu des vies remarquables. Non le mythe est le transcendant dans sa relation au présent. En résumé le mythe est la synthèse de toute l’histoire des peuples qui ont existé. Il est le chemin vers le savoir.
Cheick Anta Diop, Civilisation ou Barbarie, Paris, Présence africaine, 1981.
Campbell Joseph, La puissance des mythes, Paris, 2002.
Droz Geneviève, Les mythes platoniciens, Paris, Seuil, 1992.
Ki Zerbo Joseph, Histoire de l’Afrique noire, Paris, Hatier, 1972.
Mattei Jean François, Platon et le miroir du mythe, Paris, PUF, 1996.
Sauneron Serge et Yoyotte, La naissance du monde selon l’Egypte pharaonique, Paris, Seuil, 1959.
M. Oumarou DIALLO
La religion chrétienne a tissé les liens étroits avec la philosophie qu’à partir du IIe siècle de notre ère sous l’effet de la conversion de certains membres de l’élite intellectuelle de la culture grecque et romaine. Cette irruption du modèle chrétien dans le monde gréco-romain a bouleversé les consciences individuelles, permettant les uns les autres, à se démarquer des cultes polythéistes au détriment du monothéisme pur, Dieu. Ce cours a donc pour objectif de montrer à l’étudiant que la progression du christianisme dans le monde gréco-romain ne fut pas une aisance, mais le christianisme a finalement imposé sa vision nouvelle qu’est le culte divin dans l’abstraction à partir des évangélisations. D’où, le christianisme a fini par envahir et marquer toute la civilisation antique en vue de devenir officiellement la religion commune. Bien que la civilisation antique fût difficilement ancrée dans ses cultes à caractères multiples, il faut tout de même mentionner que le christianisme a réussi à plier toutes les idéologies religieuses dominantes de l’époque afin d’être aujourd’hui, le modèle universel religieux par excellence.
Objectif principal : Montrer que le monde gréco-romain est le modèle par excellence.
Objectifs spécifiques : Montrer que la culture gréco-romaine reste la mieux structurée – Démontrer que le christianisme fût difficile à dominer le monde gréco-romain – Justifier le rôle joué par le christianisme dans le monde antique – Comparer l’antiquité au regard de notre monde moderne.
Maffre Jean-Jacques, L’art grec, Flammarion, 1982.
Cumont Franz, Lux perpetua, Paris, 1949.
Margane Marie-Hélène, les cultes isiaques, Paris, 2004.